Inondations en Thailande - Causes et conséquences

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Inondations en Thailande - Causes et conséquences

Les inondations en Thaïlande ne manquent jamais de faire parler d'elles et reviennent régulièrement mouiller le maillot dans de nombreuses régions du pays. Elles représentent un défi majeur pour la société, l'économie et l'environnement, laissant derrière elles un sillage de pertes humaines, de dégâts matériels et de perturbations. Comprendre leurs causes souvent complexes et les impacts qu'elles entraînent est indispensable.

Que signifie vraiment, dans le vif du sujet, le terme « inondations » ?

Le terme « inondation » désigne ce débordement temporaire d'eau sur des terres qui la plupart du temps restent bien au sec. Ce phénomène peut se montrer sous plusieurs formes, chacune avec son petit caractère bien à elle. Les inondations fluviales surviennent quand les rivières ou fleuves débordent après des pluies abondantes, un peu comme si la nature décidait de dépasser les bornes. Puis il y a les inondations pluviales quand une pluie intense s'abat plus vite que le sol ne peut l'absorber, un peu comme si la terre faisait la tête et refusait d'engloutir tout ce qu'on lui envoie d'un coup. Les inondations soudaines sont les vraies rapides du peloton. Elles sont souvent déclenchées par des crues violentes qui ne laissent presque pas le temps de réagir, ce qui rend la situation particulièrement dangereuse. Pour finir, les inondations côtières sont le résultat de la montée des eaux marines souvent exacerbée par des tempêtes ou cyclones. Elles frappent surtout les zones proches du littoral, là où la mer peut parfois décider de grignoter un peu plus de terrain pour le plus grand désarroi des habitants.

Les causes naturelles les plus courantes des inondations en Thaïlande, un vrai casse-tête parfois

La Thaïlande est souvent aux prises avec des inondations principalement à cause de sa météo capricieuse et de son relief. La mousson d'été déverse souvent des pluies torrentielles surtout entre juin et octobre jusqu'à ce que sols et bassins versants jouent les saturés. Et puis il ne faut pas oublier les grands fleuves comme le Chao Phraya qui n'hésitent pas à sortir de leur lit lors des crues, comme s'ils cherchaient à nous rappeler qui est le patron.

  • La mousson d'été ne fait pas dans la dentelle : elle apporte souvent des pluies intenses qui finissent par saturer les sols jusqu'à la moelle.
  • Les cyclones tropicaux, même s'ils sont un peu moins fréquents qu'ailleurs en Asie du Sud-Est, peuvent déclencher des pluies diluviennes et des vents à faire tenir bon les chapeaux.
  • Le relief du pays, plutôt plat dans les vastes plaines alluviales, retient et ralentit l'écoulement des eaux comme un ralentisseur naturel.
  • Les grands bassins fluviaux tels que celui du Chao Phraya ont une capacité limitée pour contenir ces crues vraiment pas ordinaires.
  • Les épisodes de pluies extrêmes souvent concentrés sur une courte période provoquent un ruissellement qui ne rigole pas.
  • La montée des eaux côtières due aux marées et tempêtes joue un rôle malin pour accentuer les risques d'inondation dans les zones proches de la mer.

Les petits détails humains qui jouent les trouble-fête et aggravent les inondations

Au-delà des causes naturelles il ne faut surtout pas sous-estimer le rôle majeur que jouent les activités humaines dans l’aggravation des risques d’inondation en Thaïlande. Une urbanisation qui pousse comme un champignon sans vraie vision, la déforestation galopante et une gestion des infrastructures hydrauliques qui laisse parfois à désirer chamboulent complètement les équilibres naturels. Le sol devient beaucoup moins apte à absorber l’eau alors que les surfaces imperméables s’étendent à toute allure. Et pour corser le tout, le changement climatique mondial vient jouer les trouble-fête en rendant les épisodes de pluies intenses plus fréquents, ce qui complique encore sérieusement la gestion de ces phénomènes.

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L’urbanisation sans plan ni filet fait grimper les surfaces imperméables comme le bitume, empêchant souvent l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol.

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Les systèmes de drainage et les infrastructures hydrauliques sont souvent à la traîne. Cela provoque une accumulation rapide des eaux pluviales en zone urbaine.

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Modifier les cours d’eau en construisant routes, canaux ou quartiers résidentiels change profondément la donne. Les rivières ne jouent plus le même jeu et évacuer l’eau peut vite devenir un défi compliqué.

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Une déforestation tous azimuts réduit les zones tampons naturelles comme les forêts et les zones humides. Ces fameuses éponges absorbent l’eau et limitent le ruissellement.

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Quant au changement climatique global, il semble amplifier la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, jetant un sacré pavé dans la mare côté risques d’inondation.

Inondation majeure en Thaïlande avec zones urbaines submergées et fleuves en crue

Inondation majeure en Thaïlande avec zones urbaines submergées et fleuves en crue

Comment les inondations se déclenchent en Thaïlande, et pourquoi ça semble parfois hors de contrôle ?

Les inondations en Thaïlande commencent généralement avec de fortes pluies durant la saison des moussons. Une fois que le sol est saturé et incapable d'absorber plus d'eau, les rivières débordent rapidement. Peu à peu, l'eau s'immisce dans les plaines alluviales et gagne les zones urbaines. Cela provoque des dégâts matériels et humains avant de commencer à stagner ou à s'écouler doucement vers des zones plus basses.

  • De fortes pluies souvent liées à la mousson ou à un cyclone viennent s’abattre sur une zone bien précise comme si le ciel décidait de déverser tout son sac d’un coup.
  • Les sols gorgés jusqu’à la moelle atteignent leur limite d’absorption et deviennent complètement saturés. Plus rien ne peut y pénétrer.
  • Les rivières et fleuves s’emballent, débordent et quittent leur lit habituel sans prévenir.
  • L’eau s’infiltre partout envahissant les zones urbaines et rurales. Elle submerge routes et maisons, laissant parfois les habitants un peu désemparés.
  • L’eau stagnante s’attarde, pouvant rester plusieurs jours ou s’écouler au ralenti vers des bassins plus profonds. C’est un vrai marathon aquatique.

Les impacts parfois dévastateurs des inondations en Thaïlande qui ne laissent personne indifférent

Les inondations causent des dégâts considérables en Thaïlande et impactent la vie quotidienne des habitants, l’économie locale et nationale, la santé publique, les infrastructures essentielles ainsi que l’équilibre écologique fragile. On déplore des pertes humaines, de nombreux déplacements forcés et la destruction des cultures et des bâtiments.

  • Les pertes humaines causées par des noyades, des accidents ou des maladies infectieuses après les inondations sont un véritable coup dur pour les communautés touchées.
  • Les déplacements forcés de populations peuvent s’étirer sur plusieurs semaines voire plusieurs mois. Cela met à rude épreuve la patience et la résilience de chacun.
  • Des dégâts matériels importants n’épargnent rien. Habitons, routes, écoles et hôpitaux subissent de lourdes pertes qui rendent le quotidien plus compliqué.
  • Des perturbations économiques touchent surtout les secteurs de l’industrie, du commerce et du tourisme. Les répercussions se font souvent sentir au-delà de l’inondation elle-même.
  • Des impacts sérieux sur l’agriculture détruisent les récoltes. Ils laissent des sols appauvris et des inquiétudes pour les saisons à venir.
  • La propagation de maladies liées à l’eau, accompagnée d’autres problèmes de santé, alourdit un tableau déjà sombre.
  • La dégradation des écosystèmes aquatiques et terrestres est une vraie claque pour la biodiversité locale qui peine à retrouver son rythme naturel.
Secteur affectéDescription du type de dommagesExemples concrets en ThaïlandeDonnées statistiques récentes
PopulationPertes humaines, déplacements, conditions de vie dégradéesInondations de 2011 ayant causé plus de 800 morts, un vrai coup au moralEn 2011, plus de 13 millions de personnes ont été touchées, une vague dévastatrice qui a ébranlé tout le pays
ÉconomieArrêt d'activités, perturbations dans la chaîne logistiqueCrise économique consécutive aux inondations de 2011, avec des conséquences qui ont fait trembler le secteurDommages estimés à près de 45 milliards de dollars USD, un chiffre qui donne le tournis
InfrastructuresDommages aux routes, ponts, écoles et hôpitauxBangkok et plusieurs provinces ont été fortement impactées, ce qui n’a pas facilité la vie quotidienneDes milliers de kilomètres de routes ont été endommagés, rendant la circulation quasi impossible
AgricultureDégradation des cultures, sols salinisés ou appauvrisSalinisation des terres dans les zones côtières, un problème qui a mis les agriculteurs sur la selletteDéclin d'environ 30 % des récoltes dans certaines régions, un coup dur pour les producteur
SantéMaladies liées à l'eau, contamination et traumatismeHausse des cas de leptospirose et de dengue, faisant craindre le pireAugmentation marquée des hospitalisations après les inondations, à ne pas prendre à la légère
EnvironnementÉrosion, pollution des sols et des cours d'eauDégradation des forêts et zones humides à divers endroits, un vrai appel à la vigilancePerte notable de biodiversité locale, rappelant que la nature paie aussi le prix fort

Comment la Thaïlande gère les risques d’inondation, un vrai sujet qui fait vibrer bien des cœurs surtout après chaque saison des pluies. Entre mesures techniques bien rodées et initiatives audacieuses, le pays ne laisse pas l’eau prendre le dessus si facilement. Spoiler : ce n’est pas une mince affaire, mais ils savent s’adapter.

Face à ces risques majeurs, la Thaïlande n’a pas chômé et a mis au point des stratégies à la fois nationales et locales pour éviter le pire et contenir les dégâts causés par les inondations. On trouve par exemple des infrastructures bien pensées comme des digues, des barrages et des systèmes de drainage last generation qui aident à mieux canaliser ce flux d’eau capricieux. Ces mesures sont aussi accompagnées de politiques efficaces en gestion de crise et de campagnes de sensibilisation bien ciblées pour booster la résilience des zones les plus à la merci des crues.

  • L’aménagement des bassins versants cherche avant tout à mieux maîtriser le ruissellement tout en limitant l’érosion qui peut s’emballer. Ce n’est pas gagné d’avance mais ça fait partie du combat.
  • La construction et la rénovation d’infrastructures hydrauliques telles que digues, barrages ou canaux restent des incontournables. Sans elles, on serait souvent les deux pieds dans l’eau, littéralement.
  • On s’appuie de plus en plus sur la magie des technologies météo et satellites pour les systèmes d’alerte précoce qui ont bien sûr leurs limites mais c’est mieux que rien.
  • Sensibiliser et former les populations aux risques ainsi qu’aux gestes d’urgence est absolument vital. Mieux vaut être prêt que pris au dépourvu.
  • Enfin, adapter la planification urbaine en freinant l’expansion des zones habitées dans les secteurs à haut risque s’impose comme une mesure intelligente même si cela peut parfois être un véritable casse-tête pour les urbanistes.

Malgré tous ces efforts déployés, on ne peut s’empêcher de remarquer que les mesures actuelles montrent leurs limites face à la montée en puissance des phénomènes météorologiques qui deviennent à la fois plus fréquents et plus violents avec le changement climatique. L’urbanisation rapide et certaines pratiques économiques peu durables compliquent encore la gestion de ces enjeux.

Comment les habitants peuvent-ils vraiment se protéger, sans trop se compliquer la vie ?

Se préparer, que ce soit chacun de son côté ou en groupe, joue un rôle essentiel pour limiter la casse quand les inondations frappent. Il ne faut surtout pas baisser la garde : rester aux aguets face aux alertes météo, bâtir des barrières efficaces autour de chez soi, établir des plans d’évacuation qui tiennent la route et avoir une trousse d’urgence sous la main prête à bondir au premier signe. Sans oublier que coopérer avec les autorités locales et s’engager dans les campagnes de sensibilisation est souvent la meilleure façon d’avoir une sécurité renforcée pour tout le monde.

  • Gardez un œil attentif sur les alertes météo sans devenir parano et suivez à la lettre les consignes officielles.
  • Renforcez la sécurité de votre logement avec quelques sacs de sable ou des barrières anti-eau. Ce petit effort peut vraiment sauver la mise quand l’eau s’invite là où on ne l’attend pas.
  • Mettez en place un plan d’évacuation clair. N’oubliez pas de le répéter en famille ou entre amis car en cas de coup dur, c’est souvent la répétition qui sauve.
  • Préparez une trousse d’urgence bien garnie avec de l’eau, de la nourriture, vos médicaments indispensables et tous vos documents importants afin de ne pas perdre la tête si jamais ça chauffe.
  • Collaborez avec vos voisins et participez aux exercices et formations proposés par les autorités. Il s’avère que c’est souvent en travaillant ensemble qu’on s’en sort le mieux.

L’impact à venir des inondations en Thaïlande dans le contexte du changement climatique, un sujet qui fait réfléchir

Les projections climatiques indiquent que l’intensité et la fréquence des inondations en Thaïlande vont probablement augmenter. Avec la montée du niveau de la mer et les désordres dans les rythmes des précipitations, il devient urgent de revoir les mesures de protection pour assurer la sécurité des populations et renforcer la résilience des territoires sur le long terme.

« Le changement climatique transforme les inondations en une menace qui ne cesse de gagner du terrain et qui, croyez-le ou non, devient souvent plus capricieuse pour la Thaïlande. Il est vraiment vital d’agir sans tarder, tant sur le plan de la prévention que de l’adaptation, histoire de protéger des vies humaines et de garantir un avenir un peu moins incertain pour le pays. » – Expert en climatologie et risques naturels

Questions et réponses

Quelle est la période de l'année la plus à risque pour les inondations en Thaïlande ?

La période de risque élevé s'étend surtout de juin à octobre pendant la mousson d'été avec ses pluies intenses et persistantes. C'est à ce moment-là que les sols saturés ont du mal à absorber autant d'eau. Les rivières comme le Chao Phraya ont tendance à déborder et causent parfois de véritables casse-têtes avec des inondations dans les plaines et les zones urbaines.

Les activités humaines aggravent-elles vraiment les inondations ?

Oui, malheureusement c'est bien le cas. Quand l'urbanisation part un peu dans tous les sens sans plan clair, elle crée des zones où l'eau ne peut plus s'infiltrer naturellement comme elle le ferait normalement. La déforestation enlève ces espaces tampons qui jouent un rôle key. Le tout combiné à des réseaux de drainage parfois dépassés fait que l'eau ruisselle plus fort et s'accumule facilement, amplifiant ce que la nature faisait déjà à sa manière.

Quelles sont les régions thaïlandaises les plus vulnérables ?

Les plaines alluviales centrales autour du Chao Phraya prennent la plus grosse claque quand il s'agit des crues fluviales. Du côté des zones côtières, il ne faut pas oublier le risque d'inondations maritimes causées par les tempêtes. Par ailleurs, les bassins versants déboisés sont souvent les auteurs de crues soudaines qui prennent par surprise. Bangkok, avec sa position en zone basse, cumule malheureusement tous ces facteurs de vulnérabilité, ce qui complique nettement les choses.

Comment les habitants peuvent-ils se préparer concrètement ?

Il s'agit avant tout de rester à l'affût des alertes météo officielles, ce n'est pas le moment de fermer les yeux. Préparer une trousse d'urgence avec de l'eau, de la nourriture et des médicaments pour tenir au moins trois jours est le b.a.-ba. Protéger sa maison avec des barrières anti-inondation, avoir un plan d'évacuation familial bien ficelé et repérer les zones les plus élevées du quartier sont autant d'astuces simples mais vitales.

Le changement climatique va-t-il aggraver la situation ?

Effectivement, tous les échos convergent vers une intensification des événements extrêmes. La montée du niveau de la mer s’incruste comme un problème majeur pour les zones côtières tandis que les pluies de mousson risquent de devenir plus rudes et fréquentes. Autant dire qu'il devient urgent voire vital d'adapter les infrastructures et de repenser la planification urbaine avec plus de cran.

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